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Les professeurs du lycée Condorcet à Limay ont débrayé vendredi 22 mars pour dénoncer la suppression d'un demi poste de Conseiller Principal d'Education. La grève s'est poursuivie le lendemain. Jusqu'au mercredi 27 mars a été organisée une opération "Lycée mort".
La DSDEN a reçu une délégation mercredi 27 mars. Aucune réponse satisfaisante n'a été apportée.
Une cagnotte a été mise en place pour aider les collègues en situation précaire.
Une réunion avec les parents dans la salle municipale de Limay a eu lieu jeudi 28 mars.
Le SNFOLC 78 a écrit à la DASEN pour soutenir la mobilisation des collègues et demandé que les revendications soient entendues.
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Appel à la grève le 2 avril : Contre le passage en force du gouvernement, AG pour décider la grève et sa reconduction !
Montreuil, le 25 mars, 2024
Le gouvernement Macron-Attal multiplie les coups de force !
Après avoir décidé de tailler à la hache dans les budgets publics – 10 milliards de coupes – le gouvernement a publié les textes sur le « choc des savoirs » le 17 mars.
Ce nouveau coup de force ne passe pas ! Il passe d’autant moins que ce gouvernement est isolé. Comme avec la réforme des retraites, il s’acharne à imposer ses décisions envers et contre tous.
Depuis début janvier, dans tout le pays, les personnels et les parents se mobilisent pour leurs revendications (opérations « école ou établissement mort », grève, rassemblements devant les DSDEN et rectorats, occupations de locaux…). Depuis le 26 février, les personnels de Seine-Saint-Denis reconduisent la grève sur le mot d’ordre « Pas de moyens, pas de rentrée », pour le retrait du « choc des savoirs », et pour obtenir les heures de cours, les postes, les classes dont l’école a besoin pour continuer à exercer ses missions d’instruction.
Jeudi 21 mars, à nouveau, des milliers de personnels du 93 et de région parisienne ont manifesté en direction de Matignon. Le lendemain, un millier d’Assistantes Sociales (sur moins de 3 000 en France) manifestaient sous les fenêtres de la ministre pour des augmentations de salaires. Même le week-end, les manifestations avec les parents, les lycéens se poursuivent : ils étaient 3 000 à Nantes samedi 23 mars, des milliers encore devant la préfecture de Bobigny dimanche 24. Dans le 95, la détermination des personnels de Garges-lès-Gonesse qui ont occupé le rectorat de Versailles a permis d’arracher 157 heures au rectorat et à la DSDEN pour abonder les dotations de plusieurs établissements, donnant ainsi une indication sur la fébrilité des autorités.
Par leur mobilisation s’appuyant sur les AG d’établissements, de secteurs, de villes, les AG départementales réunissant les délégués pour organiser la grève, par les tournées d’écoles et d’établissements, par l’action commune avec les parents, les personnels de Seine-Saint-Denis ont apporté une première réponse à la question : « comment gagner ? Comment les arrêter ? »
La FNEC FP-FO soutient toutes les mobilisations en cours pour le retrait du « choc des savoirs » et en défense des revendications.
Elle appelle les personnels à poursuivre partout la réunion des assemblées générales dans les écoles, les établissements et les services.
Elle les appelle à faire massivement grève le 2 avril et à se réunir pour décider la reconduction afin de gagner sur les revendications !
Contre; le « choc des savoirs » !
Pour un choc des moyens et des salaires !
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